La clé pour un semis réussi
Les semences du potager sont pour leur immense majorité des semences dites « orthodoxes », c’est-à-dire des semences déshydratées. Cet état de dessèchement extrême leur permet de ralentir leur fonction métabolique dans l’attente des bonnes conditions pour germer. Et d’attendre parfois des millénaires ainsi…
Ainsi, sans eau, pas de vie ! Elles se mettent dormance…
Lors du semis, il est donc fondamental de placer les semences sur un terreau bien humidifié. L’eau absorbée déclenchera le gonflement de la graine et l’émergence de la radicule.
Les premiers jours d’existence de la plantule sont déterminants ! Le moindre manque ou excès d’eau compromettra rapidement sa survie.
Comment savoir si le semis manque d’eau ou non ?
Pour cela, rien de mieux que d’évaluer avec ses doigts le terreau ! Parfois, la surface peut paraître humide, mais cela peut être trompeur !
C’est en touchant et grattant légèrement qu’il est possible de se rendre compte si le terreau est bien humide en profondeur.
Dès qu’il sèche un peu, il faut arroser. Le sol doit être humide comme une éponge essorée, mais non gorgé d’eau.
Pour l’arrosage, il est préférable d’utiliser un arrosoir à pomme pour arroser en pluie fine.
Une fois que les plantules se développent, elles restent fragiles. De simples gouttes d’eau peuvent plaquer sa tige et ses feuilles contre le terreau. Pour éviter cela :
Maintenez l’humidité du sol avec un vaporisateur, ou utilisez un arrosoir à bec fin pour cibler l’arrosage afin ne pas blesser le feuillage des plantules.
Sur des surfaces importantes, vous pouvez utiliser un tuyau d’arrosage. Arrosez alors en pluie fine. Un jet direct risquerait d’abîmer les plantes. Vous pouvez également arroser avec un goutte-à-goutte.